mercredi 28 janvier 2015

100 000 canards par un doux soir d'orage ~ Thomas Carreras





Auteur : Thomas Carreras.
Éditions : Sarbacane, collection Exprim'.
Genre : Jeunesse.
Année de sortie : 2015.
Nombre de pages : 300.

100 000 canards par un doux soir d'orage, Thomas Carreras


Synopsis : « Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l'idée d'être observé, où que l'on se trouve, par un ou des canards. Quand Ginger, globe-trotteuse américaine de 19 ans, débarque à Merrywaters - le bled le plus paumé d'Angleterre - pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu'ils commenceront à l'espionner. Ni qu'ils représenteront, peut-être, un danger mortel. LA SUITE ? AH NON, C'EST TOUT, ON NE VOUS DIS PLUS RIEN ! Sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre. »

Mon avis : Je n’avais lu que des critiques positives de ce livre, et j’avais une envie dévorante de le lire. Alors, quand, à la Fnac, je n’ai pas trouvé le livre que je cherchais et que je suis tombée sur ce livre, qu’ai-je fait ? Je l’ai acheté, pardi !

On suit donc une jeune fille nommée Ginger, 18 ans et possédant un caractère bien trempé qui fait tout son charme. Elle se retrouve dans la ville de Merrywaters, qui est une ville un peu perdue d’Angleterre, afin d’assister à un festival de musique qu’elle attend avec impatience. Elle se dégote un travail dans un bar, et se fait une amie, Eileen, la fille de celui qui emploie notre héroïne dans le bar. Néanmoins, elle se rend compte petit à petit que les canards assez nombreux de la ville commence à l’observer, à la surveiller, à l’espionner.

Dès le début, l’auteur instaure une atmosphère assez étrange, pleine d’humour et complètement délirante. Le petit roman sympathique se transforme lentement mais sûrement en thriller, qui m’a -je dois bien l’avouer-, parfois fait trembler d’effroi, mais souvent fait exploser de rire. Les personnages sont plein de repartie, et on retrouve des célébrités comme Stevie Wonder, Macklemore, Mick Jagger et j’en passe !

L’univers autour duquel à été construite cette œuvre est tellement bien ficelé, tellement hilarant, et tellement bien tourné que je pardonne volontiers à l’auteur de m’avoir fait frôler plus d’une fois la crise cardiaque ! Le ton familier qui est employé n’est absolument pas gênant ou choquant, et donne même quelque chose de plus au livre.

Eileen, Devin, Stevie, (je ne regarderai plus jamais les célébrités présentes dans ce livre -et en particulier Stevie Wonder, que j’ai adoré-, de la même façon) Marylou, ainsi que tous ceux se trouvant dans le livre, sont tous des personnages aux antipodes les uns des autres qui ont apporté de la richesse à l’histoire. Ils m’ont tous aussi bien épatée, qu’étonnée, et ce fut avec beaucoup de regrets que je les ai quittés, lorsque j’ai refermé ce livre.


Moi qui suis une âme sensible et ignorait que ce livre était un thriller à proprement parler, j’ai vraiment adoré ! Plusieurs fois, je me suis interrompue dans ma lecture, ai soufflé un grand coup et regardé ma mère pour lui répéter encore et encore : «  C’est du gros délire, ce livre, j’en peux plus ! ». Mais je me replongeais aussitôt dans l’histoire, afin de poursuivre l’aventure qui se jouait dans « 100 000 canards par un doux soir d’orage ». 

Inès.

adda9
Un livre complètement déjanté qui a fait disparaître les a priori que j’avais vis-à-vis des thrillers, et qui m’a secouée de fous rires incontrôlables pendant tout le long ! 

4 commentaires: