samedi 31 janvier 2015

Le monde de Charlie.


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Auteur : Stephen Chbosky.
Éditions : Sarbacane, collection Exprim'.
Genre : Jeunesse, Contemporaine.
Année de sortie : 2012 pour l'édition présente.
Nombre de pages : 254.

« On accepte l'amour que l'on croit mériter. » - Le Monde de Charlie.

Résumé : Au lycée, on trouve Charlie bizarre. Trop sensible, pas « raccord ». Aux yeux de son professeur de Lettres, qui lui fait découvrir les classiques américains, c’est sans doute un prodige ; les jeunes de son âge, eux, le voient comme un « freak ». Lui se contente de rester en marge des choses. Jusqu’au jour où deux seniors, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. La musique, le sexe, les fêtes : il va bien falloir que Charlie « s’implique». Mais une fois entré dans la danse, il ne pourra plus continuer longtemps à occulter son passé…

Mon avis : Le monde de Charlie n’était pas habituellement le genre de livre qui m’attirait irrésistiblement ou que je lisais tout court. Mais ayant vu le film – qui m’a vraiment touché -, j’avais très envie de lire l’œuvre originale que j’ai beaucoup apprécié malgré quelques réticences au début.

J’ai été très surprise dès le début du livre, ce n’était pas du tout comme je l’avais imaginé. D’abord, le fait que l’action se passe dans les années 1991-1992 m’a un peu perturbée même si on l’oubliait assez vite. Et puis, seconde surprise : le style de l’auteur. J’avais eu un peu peur car j’avais lu auparavant Loves letters to the Dead d’Ava Dellaira que je n’avais pas du tout aimé alors que beaucoup de personnes comparaient ces deux livres. Personnellement, je les ai trouvés très différents, se rejoignant seulement parce qu’ils sont épistolaires (chose que j’ai totalement oublié pendant ma lecture !) mais les deux styles n’étaient pas du tout pareil à mon avis personnel. Pour en revenir à ce que je disais précédemment, le style de Stephen Chbosky m’a étonnée. La façon dont on peut vraiment se mettre à la place du personnage plus que dans n’importe quel livre est brillante ; on entre petit à petit dans le livre et on reste accroché jusqu’aux derniers mots.

Le personnage de Charlie, était assez… troublant. Au début, je ne comprenais pas. Je me disais « Pourquoi il est comme ça ? Pourquoi il est si sensible ? » et puis ma lecture a réellement commencé quand j’ai arrêté de me poser toutes ces questions et que j’ai enfin accepté que c’était tout simplement comme ça.

« Du coup, je me dis que c'est pour des tas de raisons différentes qu'on est comme on est. Et qu'on les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayez de se sentir bien quand on les fait. »

On entre dans la vie d’un adolescent de quinze ans qui a déjà vécu beaucoup de choses dans sa vie ; peut-être même trop pour lui. Il y a eu la mort de sa tante Helen, puis celle de son ami Michael. Doucement, on va suivre son entrée au lycée et le voir évoluer au fil de l’année. C’est un personnage poignant qui m’a vraiment marqué dans tout ce qu’il faisait, il adore la littérature et la musique (les références sont d’ailleurs excellentes) et toutes ces petites informations données sur lui me faisait l’apprécier encore plus. Au début timide et réservé, sa rencontre avec Sam et Patrick va le changer dans le bon sens. Il va vraiment s’ouvrir (même s’il va tout de même rester un brin timide) et goûter à la vie. Ces deux derniers sont des personnages qui m’ont beaucoup plu (surtout Patrick) au niveau de l’influence et de l’importance qu’ils ont pour Charlie ou même au niveau de leur propre personnalité. Tous les personnages ont en fait une histoire derrière aux et j’ai beaucoup aimé ce côté travaillé de l’histoire.

L’histoire est très bien rythmée et on sent vraiment Charlie passer par différents états. La fin est très surprenante, le livre ne se finit pas vraiment brutalement mais finalement c’est tout comme. C’était très inattendu, mais je suppose que l’auteur a eu besoin de rajouter « un petit quelque chose » comme une « morale » si on veut, pour nous prouver que, quoi qu’il arrive, la vie doit continuer.

- Andréa.

2 commentaires:

  1. C'est un roman absolument magnifique. Le film est également plutôt respectueux du livre, de son ambiance.

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